Malte est-il un pays dangereux ? Mon vécu sur l’île du soleil

C’était un matin un peu flou, débarqué de l’avion à La Valette avec le sac en bandoulière et mon éternelle envie de découverte. À peine posé dans la capitale, je croise ce vieux monsieur moustachu qui me lance, sourire en coin : « Tu sais, ici, même les voleurs sont polis ! » Voilà une phrase qui secoue un peu mes préjugés sur Malte. Parce que franchement, on entend tout et n’importe quoi : certains parlent d’un véritable pays sûr, alors que d’autres évoquent plutôt des dangers potentiels pour les voyageurs. Un vrai casse-tête. Alors, j’ai décidé de vérifier par moi-même… et autant te dire que j’ai eu quelques surprises.

Est-ce que Malte est vraiment un pays sûr ?

Première sensation en flânant dans les ruelles de Mdina ou du côté du port de Marsaxlokk : impossible de ne pas remarquer la tranquillité ambiante. Les gens discutent devant les cafés, les enfants jouent sur les places sans surveillance. Ça donne tout de suite un sentiment de sécurité et ça met à l’aise. Mais derrière ces cartes postales, y a-t-il un revers ?

Une balade nocturne plus tard, je commence à papoter avec des locaux qui m’assurent que le taux de criminalité à Malte reste très bas, surtout comparé à d’autres destinations méditerranéennes. D’ailleurs, un petit coup d’œil aux rapports officiels confirme : vols violents et agressions restent rares. Ici, c’est souvent la petite délinquance – genre pickpockets sur les marchés ou arnaques légères au taxi – qui pointe le bout de son nez, mais rien qui changerait radicalement ton séjour. Cela dit, tu fais plus attention à ton portefeuille près des lieux touristiques… comme partout, finalement !

Quels sont les dangers potentiels pour les visiteurs ?

Allez, trêve de suspense : à Malte, c’est rarement l’insécurité physique qui pose problème. Pourtant, il y a de vrais petits pièges si tu ne fais pas attention. Une soirée, cherchant désespérément un kebab ouvert après minuit, je tombe sur deux touristes anglais qui viennent de se faire avoir par une note bien salée, « service compris » inclus trois fois. Là, je comprends que certains commerces n’hésitent pas à gonfler les prix, notamment quand ils flairent la naïveté. Du classique chez les voyageurs, non ?

• Arnaques et fraudes : On trouve des taxis improvisés qui tentent parfois de surfacturer, quelques locations saisonnières douteuses… Bref, malin celui qui demande toujours un reçu !
• Stupéfiants et législation : Si tu penses ramener un souvenir « spécial » de la fête sur l’île de Gozo, oublie ça. Les règles locales sur les stupéfiants sont strictes. Même le simple usage peut t’attirer des ennuis avec la police locale.

Autre danger moins évident : la circulation. Rouler à gauche, ce n’est pas inné pour tout le monde, surtout quand le soleil tape. Certains quartiers peuvent devenir bruyants voire tendus le samedi soir à Paceville, cœur de la vie nocturne. Par précaution, évite les coins trop alcoolisés à la fermeture des bars, histoire d’éviter les risques liés à l’alcool. Dans certaines villes méditerranéennes perçues comme risquées, adopter un comportement vigilant s’avère indispensable ; il peut donc être intéressant de comparer l’expérience avec celle vécue en consultant des ressources sur les moyens de profiter d’une ville réputée dangereuse tout en restant prudent.

Quels quartiers éviter à Malte ?

Tout le monde rêve de dormir dans une vieille maison colorée ou face à la baie. Mais honnêtement, tous les quartiers ne se valent pas en matière de tranquillité ou de sécurité, surtout dès qu’on sort du centre historique.

Pas besoin de s’alarmer pour autant. Malte ne compte pas de « no-go zones » comme on l’entend parfois ailleurs. À Sliema ou Birkirkara, par exemple, l’agitation urbaine monte d’un cran, mais ce sont surtout la densité et le bruit qui changent la donne. Attention juste à garder un œil sur tes affaires là où il y a beaucoup de monde, histoire d’éviter la petite délinquance et les pickpockets. D’ailleurs, la perception de danger varie énormément d’une destination à l’autre, et certaines régions d’Europe, telles que la Calabre, partagent cette dualité entre réputation inquiétante et réalité bien différente ; vous pouvez en apprendre davantage sur la question de la sécurité en Calabre et les conseils pour voyager sereinement.

Conseils concrets pour choisir où loger

Quand tu recherches un hébergement, privilégie plutôt les endroits calmes comme Rabat, ou les villages côtiers hors saison. En gardant quelques astuces simples en tête, tu traverseras l’île en toute détente :

• Laisse objets de valeur à l’hôtel ou planque-les dans les fonds de sac
• Prends les transports publics le soir plutôt que de te balader à pied dans les grandes zones festives
• Fais confiance à ton instinct : si une rue paraît mal éclairée, demi-tour direct

Et si jamais tu hésites avant de louer une voiture, rappelle-toi que certaines rues étroites à La Valette donnent du fil à retordre, même aux locaux. Mieux vaut être prudent et anticiper les difficultés de circulation.

Petit tableau pratique : ambiance selon les quartiers principaux

Risques sanitaires, soleil et conseils aux voyageurs

Un point auquel on ne pense pas toujours quand on parle de « dangers » : le climat. Franchement, le coup de soleil, c’est probablement le risque sanitaire numéro un à Malte, surtout pour les peaux claires. L’été, le thermomètre grimpe vite, et hydratation devient presque un mot d’ordre obligatoire !

• Évite de t’exposer trop longtemps entre midi et 16h
• Prévois chapeau et crème solaire à gogo
• Bois régulièrement de l’eau, même si tu n’as pas soif

Sur le front sanitaire, pas de souci majeur : l’eau du robinet est potable, les infrastructures médicales correctes, et côté alimentation, aucun souci de grande intoxication comme dans d’autres coins du monde. Pense simplement aux attentes au sein des urgences l’été, elles ressemblent parfois à celles d’une station balnéaire bondée.

Dangers naturels et petites surprises locales

À part un ou deux méduses énervées lors d’une plongée, difficile de trouver des risques majeurs du côté nature. Pas d’animaux venimeux inquiétants ni de montagnes à glisser. Bon, il existe bien ces petits chemins de rando sur les falaises où le vent souffle costaud… alors, garde ta casquette vissée si tu veux revenir coiffé !

Ah, et dernier détail – les escaliers : à Malte, ils semblent construits pour les mollets de bœuf. Prends des chaussures confortables, sinon tu finiras par détester chaque montée vers ta chambre d’hôte perchée.

Questions fréquentes sur la sécurité à Malte